Nos œuvres à Madagascar 

Notre mission:

Nous nous consacrons spécialement à l'instruction et à l'éducation de la jeunesse.

Nous portons une attention particulière aux jeunes et enfants défavorisés, en difficulté (pauvres, orphelins etc...).

Dans nos œuvres d'éducation, les Frères se mettent au service des jeunes et enfants en les aimant comme le CHRIST les aime.

Par l'enseignement des sciences profanes et l'éducation humaine, nous œuvrons déjà à l'édification du Royaume de Dieu.

 

Nos projet 2023-2024

  • Construction d'un puits au centre de dévéloppement rural VAKOA.
  • Continuer à soutienir frais scolaires des enfants défavorisés ou "Cas sociaux" au Collège Maria Manjaka Talatamaty Fianarantsoa et au Collège Saint Antoine Anosibe An'Ala,  la cantine Scolaire.
  • Frais de scolarité des enfants orphelins.
  • Insertion d'une cantine scolaire au Collège Saint Charles Borromée Antandrokosy Morondava.
  • Construction d'un terrain de basket au Collège Saint Charles Borromée Antandrokosy Morondava.
  • Construction d'un puits Ankofafa Andrefana Fianarantsoa.

Nous avons besoin de votre soutien pour réaliser ces projets

 

Soutenir nos projets

 Collège Saint Antoine 

Année Scolaire 2022 - 2023

BEPC : 79/86 soit 91%. Classe intermédiaire : 95%.

 

Notre projet: Continuer à soutenir les "Cas sociaux" et la cantine scolaire

 

Les Écoles à Morondava 

Collège Saint Charles Borromée Antandrokosy

En 2014, les Frères de la Doctrine Chrétienne, suite à l'invitation du Mgr Marie Fabian, se sont installés au cœur de ces quartiers et ont créé des écoles. Nous avons commencé avec trois Frères et deux Laïcs, et 120 enfants rassemblés dans une maison temporaire en bois avec quatre salles de classe.

En 2018, nous a construit un nouveau bâtiment à 8 salles de classe avec 10 blocs sanitaires et douches. Il y avait là cinq Frères et deux Laïcs. Le nombre d'élèves est passé à 250. Nous avons constaté que le nombre d’élèves a continué de diminuer depuis 2019. Il n'y a que 160 élèves cette année (2023-2024).

Les parents ont besoin d’éducation et d'animation, mais les plus gros problèmes sont la sécheresse et l’insécurité.

Grâce à l'existence d'un canal d'irrigation des rizières appelé Dabara, 90 % des parents des élèves vivent de la culture du riz et de l'élevage. L'eau de Dabara est l'un des principaux atouts de la ville de Bemanonga car elle présente un grand potentiel.

En 2018, il n'existe pas d'organisation claire de gestion de l'eau pour les infrastructures hydro-agricoles. Le changement climatique et l’expansion des rizières ont aggravé cette situation. La production de riz ne suffit donc plus à répondre aux besoins des agriculteurs, et le banditisme s'est accru pour terroriser les agriculteurs. Cela pousse de nombreuses familles à quitter leurs villages, à quitter la campagne et à chercher des endroits où elles peuvent cultiver. D'autres parents ne parviennent pas non plus à payer régulièrement les frais de scolarité de leurs enfants, même si les frais de scolarité au primaire s'élèvent à 6 000 Ariary et au secondaire à 8 000 Ariary (1 euro = 4 500 Ariary).

La majorité des élèves viennent à l’école sans rien manger et beaucoup d’entre eux souffrent de carences en calcium et en vitamines.

 

Notre projet: Nous souhaitons créer une cantine scolaire pour améliorer l'assiduité et la réussite scolaire en offrant aux enfants au moins un repas gratuit par jour.

 

Au début de l'année scolaire 2014-2015, le Diocèse a construit quatre salles de classe pour 120 élèves, avec deux laïcs enseignants et trois Frères.

 

 

       Une salle provisoire au début             Frère Thierry et Père François, le 19 Mars 2020: bénédiction et inauguration  d'un nouveau bâtiment à

                                                                                                                                                       8 salles de classes.

 

 

LE KOLEJY Maria Manjaka Talatamaty

HISTORIQUE DU COLLEGE MARIA MANJAKA

I- Ecole paroissiale :
26/01/1955 : Ouverture de l’école. Son nom était «  Ecole Notre Dame ». C’est une école mixte.
14/11/1955 : Ouverture officielle de l’école. C’est une école paroissiale. Le Directeur était Mr RAZAZA Philibert. Le curé de la Paroisse Maria Manjaka  était le Père Flamand.
1964 : Construction de la Grande Salle pour les différentes réunions et devenue aussi une salle d’œuvres.
23/11/1965 : Le nom de l’école est devenu : « Sekoly Maria Manjaka ». Le Directeur était le Père : Jacques Martin.
L’école recrutait uniquement les garçons et les filles venant du collège Fo Masin’iJesoa. dirigé par les Sœurs Sacré-Cœur de Jésus.
 
II- Ecole des Frères de la Doctrine Chrétienne :
26/09/1967 : L’évêque de Fianarantsoa a confié la Sekoly Maria Manjaka aux Frères de la Doctrine Chrétienne. Frère Romain (François Bernert) était le nouveau directeur. A ce moment-là, une classe secondaire est ouverte (6ème). Frère Romain a dirigé le Collège de 1967 à 1975.

1970 : Frère Romain a fait l’extension de l’école en construisant un nouveau bâtiment de 4 salles de classe.
Année scolaire 1970-1971 : Premiers candidats aux examens du BEPC, taux de réussite 89% (16/18) avec Fr. Jean-Marie MEYER.

06/01/75 : Frère Claude Fritz est désigné par la Congrégation des Frères comme directeur du collège. Il a dirigé le Collège de 1975 à 2000

Mai 1980 : Célébration de 25ème Anniversaire du Collège.

26/04/1986 : Première réunion des  anciens élèves du Kolejy Maria Manjaka.

18/03/1995-02/06/1996 : Célébration de la 40ème Anniversaire du Kolejy Maria Manjaka.

Année scolaire 2001-2002 : Frère Michel RAZAFIMANJARY est devenu le nouveau directeur. Frère Michel a dirigé le Collège de 2000 à 2007

2004-2005 : Le collège célèbre le 50ème Anniversaire. Un nouveau bâtiment pour le secondaire, la bibliothèque et une salle d’informatique et un grand podium pour les activités culturelles sont inaugurés.

Année scolaire 2007-2008 : Frère Victorien Bienvenu ANDRIANJAKASAMBATRA est nommé par la congrégation comme directeur de l’école. Frère Victorien a dirigé le Collège de 2007 à 2012.

Année scolaire 2012-2013 : Frère Julien Berthieu RAZAFINDRAKOTO, fraîchement sorti de l’Institut Supérieur de la Pédagogie d’Antananarivo est nommé à la tête du Collège. Notre communauté est composée de 9 frères qui travaillent au collège.
Cette année, le Collège 966 élèves (tous garçons) fréquentent l’établissement. Il y a 42 enseignants et personnels administratifs.

Année scolaire 2013-2014 : Frère José Florent ANDRIANAHATRARANA, titulaire d’un Diplôme d’Aptitude Pédagogique et Licence de Professionnelle en Science de l’Education. Assume la responsabilité du Frère Berthieu durant sa formation religieuse d’une année en France.
Cette année le Collège accueille 944 élèves (tous garçons), 47 enseignants et personnels administratifs (Laïcs et Frères).

De 2014 à 2018: Frère Julien Berthieu RAZAFINDRAKOTO, après sa formation religieuse, reprend la Direction du Collège nommé Lycée Privé Catholique Maria Manjaka avec l’ouverture d’une classe de seconde.

Année scolaire 2018 - 2019: Frère Emile ANDRIANTSOA est à la tête du Collège.

Depuis 2019 jusqu'à nos jours, Frère Raymond Pierre RAHERIVAO dirige le Collège Maria Manjaka.

 

EFFECTIF
A la rentrée 2022-2023: 1151 élèves garçons étaient inscrits au "Kolejy Maria Manjaka ". 10 Frères, 2 religieuses des Soeurs Notre Dame du Cénacle  et 42 enseignants et éducateurs sont chargés de l'éducation et de la formation de ces enfants.

 

2023-2024: 1220 élèves garçons sont inscrits (Ecole - Collège - Lycée).

 

RESULTAT
ANNEE SCOLAIRE 2021-2022                                 
              CEPE: 100%                                                                
              BEPC: 100%                                                               
              BACC: 98%   

                                                               

ANNEE SCOLAIRE 2022-2023

             CEPE: 96%

             BEPC: 100%

             BACC : 95%

 

20 septembre 2023: Messe d'ouverture de l'Année scolaire 2023 - 2024

 

 

 Un centre de développement Rural : LA VAKOA

Comme prévu, la mission de la communauté de frères c’est de travailler avec les gens locaux ; les former sur tous les domaines : technique d’agriculture et élevage, animation et formation des jeunes sur le bois (fabrication des meubles quotidien), couturière et broderie pour les jeunes filles.

Dans les domaines de l’éducation, l’enseignement, la formation.

- Au Nord de Fianarantsoa la vallée de la Vakoa,  où se trouve un centre agricole.

Madagascar est menacée, l’application des nouvelles techniques de l’agro-écologie serait un choix prometteur. Qu’est ce que l’agro-écologie ? Ce sont des techniques qui s’inspirent du fonctionnement des écosystèmes naturels et des formes traditionnelles d’agriculture. Les principes sont :

- recyclage de la matière organique dans un système fermé pour limiter la perte de nutriments des sols

- diversifier les espèces de végétaux qui sont liés par des relations de bénéfices mutuels

- réussir une forte productivité de la biomasse du milieu.

C’est ces nouvelles techniques qui sont enseignées par les Frères de la doctrine chrétienne malgaches au Centre agricole d’Albohimandroso de la vallée de la Vakoa,  notamment la culture du riz selon les méthodes promues par le Père Henry De LAULANIE et l’utilisation des cultures contre-saison comme l’artémesia, les haricots ou les patates douces.

 

Les frères encouragent également l’agro-élevage qui repose sur la production de fourrage, la valorisation des produits de l’élevage comme les déjections et les plumes qui permettent de produire du fumier pour les cultures. Ils encouragent également l’agroforesterie qui consiste à associer des arbres aux cultures annuelles.

Il y a urgence,

Aujourd’hui les écosystèmes de Madagascar sont très fragilisés par la déforestation, il ne reste plus que 10% de forêts  sous forme de couloir le long des côtes et sur les hauts-plateaux, là où nous travaillons que quelques lambeaux de forêts claires, le reste est recouvert essentiellement de savanes, de brousses de broussailles et  le climat de sècheresse actuelle est des plus alarmant.

Transmettre ces techniques est très difficile car l’agriculture  malgache est encore et souvent caractérisée par des techniques de production traditionnelle et rudimentaire, rendez- vous compte 70% des paysans vivent sous le seuil de pauvreté, le paysan pratique l’agriculture d’autosubsistance et malgré l’interdiction de l’abattis brûlis « tavy » technique toujours pratiquée (sauf dans la vallée de la Vakoa) car le paysan  veut augmenter la superficie de travail pour faire vivre une famille souvent nombreuse .  L’augmentation de la pression démographique conjuguée à ces pratiques inadaptées à la fragilité du sol (latérite) entraine la dégradation considérable des sols. L’absence de politique agricole  sérieuse depuis des  décennies n’améliore pas la situation.

Le projet en cours: Construction d’un puits dans le centre de formation rurale  VAKOA

Le Centre Vakoa se situe dans la Commune de Mahatsinjony – Région Haute Matsiatra – Province de Fianarantsoa - Madagascar.

 

Rapport Construction Puits Vakoa

                     Arrosage culture                                              Agriculture                                                     Reboisement                                      Puits: préparation buses

 

 

L'Atelier Saint Joseph 

Date officielle de création de l’ATELIER : 21/07/2010
Nom et Prénom ou Raison sociale : ECAR ATELIER FDC
Non Commercial : ATELIER BOIS ET FER
N° STATISTIQUE : 16101 21 2010 0 00219
NIF : 40 00 39 59 17
Activité : Ouvrage bois et métalliques

Adresse: Mahamanina - Fianarantsoa

Mail: ecaratelierfdc@gmail.com

 

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Nos œuvres en Alsace qui sont sous Tutelle

ACEEMM: Association propriétaire et Gestionnaire

 

L'association est le propriétaire des bâtiments du groupe scolaire Jean XXIII et en assure également la gestion : c'est elle qui emploie le personnel de droit privé, vote les budgets et valide les investissements. L'association est présidée par Maître BURNER de Mulhouse.

L'établissement de Matzenheim dans le département voisin du Bas-Rhin a été créé par la même Congrégation de Frères que l'ensemble scolaire Jean XXIII. Les deux établissements sont encore aujourd'hui propriétés de la même association. Des relations particulières unissent ces deux établissements privés alsaciens.

Collège Saint Joseph à Matzenheim 

Site Collège St Joseph Matz

1845-1870 : genèse du Collège

 

27 août : les cinq novices prononcent leurs premiers vœux comme Frères de la Doctrine chrétienne : la Congrégation est née. Les Frères promettent de suivre Jésus-Christ en vouant leur vie à l’enseignement et à l’éducation chrétienne des jeunes (des orphelins, des jeunes du monde rural ou du milieu ouvrier des villes industrielles nouvelles).

20 décembre : Eugène MERTIAN est ordonné prêtre.
1850

Les Frères quittent le Willerhof et s’installent dans les locaux de l’orphelinat des filles La Providence à Hilsenheim.
1856

Eugène MERTIAN ouvre à Hilsenheim un Pensionnat Primaire Agricole pour accueillir la jeunesse rurale.
L’auberge Aux deux clés
1861

4 novembre : à Matzenheim, les Frères achètent l’auberge Aux deux clés, ancien poste de relais sur la route impériale Strasbourg-Lyon.
1862

Eugène MERTIAN et ses Frères s’installent à Matzenheim dans l’ancienne auberge Aux deux clés et y ouvrent un noviciat.
1863

Ouverture d’une école libre à deux classes pour 30 élèves à Matzenheim.
Château de Werde à Matzenheim
1864

Les Frères achètent le château de Werde à Matzenheim, avec potager et verger.
1865

Fondation de l’École des Frères à Mulhouse.
1870

19 mars : à Matzenheim, bénédiction et pose de la première pierre du grand bâtiment, futur Collège, placé sous le patronage de saint Joseph.

Aile Sud du bâtiment Saint-Joseph
Construction de l’aile Sud du grand bâtiment, à l’emplacement de trois vergers contigus.
19 juillet 1870 au 29 janvier 1871

Guerre franco-allemande.
1871

10 mai : le traité de Francfort met fin à la guerre franco-allemande et cède l’Alsace et la Moselle à l’Allemagne.

 

 

Institut MERTIAN à Andlau

Visiter le Site Institution Mertian

L’Institution Mertian voit le jour au XIX° siècle. L’objectif est alors de valoriser des jeunes en difficultés en les aidant à développer des compétences intellectuelles, professionnelles et sociales. Cette inspiration originelle reste aujourd’hui au cœur des valeurs et de l’action des deux établissements de l’Institution.

 

Le Centre éducatif et professionnel est installé à Andlau depuis 1946. Il accueille 70 jeunes de 11 à 18 ans, dans le cadre de mesures de protection de l’enfance et de protection judiciaire de la jeunesse. L’inscription dans un parcours interne de formation qualifiante constitue une spécificité forte d’accompagnement des jeunes accueillis.

 

SON HISTOIRE:

Maison des Templiers d'Andlau
L’histoire de la Commanderie est directement liée à celle de l’abbaye fondée par Sainte Richarde vers 880

À la suite d’un procès gagné grâce au Jugement de Dieu, Richarde se sépare de son mari,  l’empereur Charles le Gros, arrière-arrière petit-fils de Charlemagne en allant habiter dans le couvent qu’elle vient de construire. La légende a retenu qu’un ours aurait indiqué à la Sainte l’endroit où elle devait le faire bâtir.

Mais un couvent de femmes constitue une proie facile pour les bandes de brigands qui sévissaient dans la région. Aussi Richarde a eu la sagesse de placer son couvent sous la protection du pape.[1] Cette « protection » fonctionnait comme nos assurances actuelles avec des polices à payer[2].

En cette période du haut Moyen Age, tout mécréant savait qu’il ne fallait surtout pas s’attaquer aux biens du représentant de Dieu sur Terre faute de quoi, à la mort, on était assuré de finir en enfer !

Mais les mentalités évoluèrent au fil des siècles. Si bien que, pour continuer à assurer la protection du couvent, le pape a mis en place une force armée : les Templiers. Ils fondèrent un monastère appelé « commanderie » au Kastelberg[3]. Antérieurement ce lieu fut occupé par des soldats romains. Les moines-guerriers se mirent à y cultiver la vigne et à produire un vin de qualité. Les vignerons andlaviens perpétuent cet héritage.

A la dissolution de l’Ordre par le pape Clément V, le 22 mars 1312, ils furent remplacés par les chevaliers Teutoniques. Ceux-ci déplacèrent le monastère en 1467 sur le lieu actuel de la Commanderie.

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La Congrégation des Frères de la Doctrine Chrétienne
Une volonté familiale est au départ de l’histoire de la Congrégation de la Doctrine Chrétienne de Strasbourg[7]. Plus exactement, c’est l’histoire de quatre personnes :

MERTIAN Bruno (1768 – 1819), supérieur des sœurs de la Divine Providence.

Il s’attache à réformer la jeune Association tant sur le plan spirituel que sur le plan professionnel. Il est secondé par deux moniales chassées de leur couvent par la Révolution, une Visitandine de Strasbourg et une Carmélite de Paris. Pour lui, les locaux étroits et insalubres de Sélestat ne permettent pas une véritable réforme. Se servant de sa fortune personnelle, il acquiert l’ancien Couvent des Augustins de Ribeauvillé en 1819.

MERTIAN Ignace (1766 – 1843), chanoine de la cathédrale de Strasbourg.

Il réalise le transfert souhaité par son frère Bruno, de « l’Ecole-Mère provisoire » à Ribeauvillé. Il poursuit également la formation des novices et des futures institutrices. Il compose le « Manuel des prières quotidiennes » et rédige la première Règle des Sœurs en 1824 ; date à laquelle l’association devient une congrégation religieuse approuvée par l’évêque de Strasbourg. Il rédige également des manuels scolaires. Cette méthode bilingue restera en usage jusqu’en 1870.

MERTIAN Louis (1767 – 1849), industriel

Il fonde un orphelinat au Willerhof, près de Hilsenheim, dans un domaine de 300 hectares qu’il avait acheté à l’Etat. Cette acquisition était destinée à recueillir 200 orphelins de familles rurales indigentes. Les enfants y étaient entretenus gratuitement et recevaient une instruction scolaire, religieuse et manuelle.

MERTIAN Jacques-Joseph Eugène (1823-1890), chanoine

Il fonde en 1845, la Congrégation de la doctrine chrétienne de Strasbourg.

 

Grâce au financement de Louis Mertian, une propriété à  à Hilsenheim qui appartenait au sous-préfet de Sélestat est achetée en 1843 pour y installer un orphelinat destiné aux filles, la « Providence ». L’objectif est de « donner une éducation chrétienne et de les préparer à leur rôle de mère ». L’établissement est confié aux sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé. Un autre établissement est fondé au Willerhof, à côté de Hilsenheim, pour assurer l’éducation des garçons. C’est là que Eugène Mertian fonde la congrégation des Frères de la Doctrine chrétienne. Les deux établissements existent toujours sous l’égide de la Fondation de Ribeauvillé.

En 1862, la Congrégation rachète à Matzenheim l’hôtel des Deux Clefs pour y installer le Collège Saint Joseph afin d’assurer l’éducation religieuse et pratique des enfants de la campagne.

En 1865 un nouvel établissement ouvre ses portes à Mulhouse pour l’éducation des garçons des familles d’ouvriers et d’employés aux revenus modestes avec le même objectif que celui de Matzenheim.

Après la guerre de 1870, le gouvernement de Guillaume II interdit aux congrégations d'enseigner dans les écoles communales. Les frères de la Doctrine Chrétienne conservent cependant le droit d’administrer leurs écoles.

En 1896, le siège de l’Œuvre fut transféré à Zelsheim, près de Friesenheim. Il y restera jusqu’à l’occupation de l’Alsace par les nazis. Ils exigeront la fermeture de la structure. Les frères et les élèves sont envoyés au camp de Schirmeck pour être expulsés vers la France. Trois semaines plus tard, ils quitteront l’Alsace pour s’installer à Lourdes et dans la région de Périgueux.

Durant la guerre, les frères de la Congrégation continuent la formation des jeunes par l’enseignement et le travail, essentiellement agricole.

En 1946, à la fin de la guerre, la Congrégation fait le choix de s’installer à Andlau dans la Commanderie qu’elle rachète au chocolatier Schaal.

En 1948, les plus jeunes élèves sont envoyés dans un autre institut situé au hameau de Ehl, près de Benfeld que la Congrégation commence à  reconstruire après les bombardements de l’hiver 1945.

L'Association d'Éducation et de Reclassement de Garçons Inadaptés (AERGI), créée la même année, évoluera vers une Maison d'Enfants à Caractère Social (MECS), structure faisant partie intégrante du dispositif départemental de prise en charge des adolescents en difficulté.

Actuellement l’Institution à Andlau reçoit 65 jeunes à qui on propose 6 formations : menuiserie, métallerie, cuisine, peinture, installation sanitaire et maintenance des bâtiments de collectivité.

En Alsace, les Frères qui étaient jusqu’à 150 membres au début de la seconde guerre mondiale, ne sont plus que 8[8]. Pourtant la Congrégation poursuit son implantation à Madagascar avec 53 frères (moyenne d’âge : 36 ans).

La tutelle de l’enseignement a été confiée aux Frères Maristes au collège Saint Joseph à Matzenheim et à l’école des Frères à Mulhouse.

Télécharger la documentation complète

Collège Jean XXIII à Mulhouse 

Site Collège Jean XXIII

Depuis 2014, l'établissement, fondé en 1865 par la Congrégation des Frères de Matzenheim en Alsace sous le nom "Ecole des Frères", a rejoint le réseau des établissements maristes. Ce site internet présente l'établissement qui comporte des classes de maternelle, d'élémentaire et de collège. Nous vous invitons à découvrir notre établissement à travers ce site.

 

Institut MERTIAN à EHL

Visiter le Site Institution Mertian EHL

L’Institution Mertian voit le jour au XIX° siècle. L’objectif est alors de valoriser des jeunes en difficultés en les aidant à développer des compétences intellectuelles, professionnelles et sociales. Cette inspiration originelle reste aujourd’hui au cœur des valeurs et de l’action des deux établissements de l’Institution.

 

Le Centre éducatif et professionnel est installé à Andlau depuis 1946. Il accueille 70 jeunes de 11 à 18 ans, dans le cadre de mesures de protection de l’enfance et de protection judiciaire de la jeunesse. L’inscription dans un parcours interne de formation qualifiante constitue une spécificité forte d’accompagnement des jeunes accueillis.

 

Sous contrat avec l’Éducation Nationale, une scolarité est proposée en classe interne pour les enfants de cycle élémentaire ainsi qu’une permanence scolaire. Cet espace, accessible toute la journée, permet à la fois d’accueillir un jeune en individuel pour aborder un point scolaire, mais également d’offrir un lieu de décompression en cas de conflit par exemple.
Des interventions thérapeutiques soutiennent ce travail d’accompagnement éducatif et scolaire.

Quatre groupes constituent les lieux de vie des enfants sur le site, avec une prise en charge par tranches d’âges, afin de répondre aux besoins spécifiques des enfants et adolescents.

L’espace proposé et les équipements extérieurs sont des lieux de respiration pour les jeunes.

FEC: FOYER DE L'ETUDIANT CATHOLIQUE

https://www.fec-strasbourg.org/

Bienvenue au FEC Strasbourg
Au service des étudiants et de la culture depuis 1925
- Hébergement pour étudiants et groupes
- Restaurant universitaire ouvert à tous, du lundi au vendredi, midi et soir
- Animations culturelles et interculturelles (Conférences du FEC, EuroStudentCafé…)
- Location de salles pour conférences, événements, rencontres diverses
bar, chapelle…

 

 

Une résidence étudiante vivante et animée

En 1925, la Maison Saint-Vincent-de-Paul accueillait des jeunes délinquants du quartier. Il s’agissait d’une œuvre d’éducation à laquelle allait prêter main forte la Congrégation des Frères de Matzenheim qui y dépêcha un directeur, le jeune Georges Willer secondé de frère Victor. Très vite, frère Médard eut le souci d’accueillir des étudiants. Son projet : former des futurs responsables dans les domaines économiques, sociaux et politiques.

Plus que de proposer un hébergement, au Foyer de l’étudiant catholique, on organise très vite des groupes de réflexion, des représentations théâtrales, des cercles d’étude etc. Mais les conditions de vie dans une telle maison étaient rudes : dortoirs chauffés avec un poêle, sanitaires collectifs « rustiques ». Les étudiants n’en étaient pas moins satisfaits et heureux de vivre des expériences humaines très fortes. Le Foyer est une grande famille où l’on s’ouvre aux autres et aux sujets de société. Le tout est porté par une solide foi chrétienne et nourri par les valeurs de la doctrine sociale de l’Eglise. C’est ainsi que la salle de conférence a reçu le nom de Léon XIII. L’esprit du FEC était né. C’est aussi à cette période que la grande salle de spectacle, construite par les Allemands, allait être transformée en dortoir, puis en chambres. Une partie de ce bâtiment abritera désormais la chapelle.

Pendant la guerre, la maison est occupée par les nazis et le projet du FEC est mis «au frais», comme pour mieux renaître à la Libération. Le temps de réorganiser la résidence, l’activité d’hébergement reprend. Chaque coin et recoin est transformé en chambre et on va même héberger des étudiants dans des maisons du quartier. Le confort s’améliore, on fait l’acquisition d’un bar voisin pour en faire… des chambres et le fond de la cour voit «pousser» le bâtiment Schuman. On y accueille alors 200 étudiants. Ils sont chahuteurs. La vie communautaire y est très forte, et l’esprit reste convivial. La réussite et les engagements des uns et des autres font la fierté et le rayonnement du Foyer.

En 1988 l’Association des Étudiants du FEC (AEFEC) est redynamisée. Ils s’y engagent avec convictions, prennent des initiatives et des responsabilités. Les clubs naissent et disparaissent au gré des générations.

La fin du millénaire apporte ses exigences en matière de sécurité et de mise aux normes. Le Foyer va vivre un de ses plus grands changements. Des travaux sont engagés grâce au soutien financier des collectivités locales et territoriales. Ils démarrent en 1999 pour prendre fin en 2005. Le foyer répond désormais aux exigences de confort et de sécurité de l’heure.

Dans chaque chambre, une cabine douche-toilettes, un lavabo, un réfrigérateur, un téléphone et le mobilier usuel d’une chambre d’étudiant.
En 2000, révolution : le Foyer devient mixte après soixante quinze ans de présence masculine ! C’est désormais 155 étudiantes et étudiants qui sont logé(e)s au 17 de la place Saint-Etienne dans plusieurs bâtiments : Schuman, Monaco, Ritter, Tourelle, Leclerc.
On y trouve une bibliothèque, une salle télé, une laverie…
En 2015, on construit un nouveau bâtiment avec 5 chambres supplémentaires et une grande salle de travail.
L’esprit maison demeure, la grande famille vit toujours au rythme des projets des étudiants : clubs, voyages, visites culturelles de la région, soirées festives, discussions politiques… le FEC continue d’agiter le milieu étudiant au centre de Strasbourg…

 

 

 

De la Renaissance aux intuitions du Frère Médard

 

L'Association du FEC

Le FEC est une association à but non lucratif de droit local (Alsace-Moselle). Créée le 7 avril 1921, elle modifie ses statuts en 1946, puis en 2004.


A l’article 2 des statuts de 2004, on peut lire :

Le FEC a pour but d’offrir aux étudiant(e)s un cadre et des moyens d’éducation et de responsabilisation sociale, culturelle, politique et religieuses. Il vise à protéger la jeunesse étudiante et à assurer son bien être matériel et moral.
Il propose aux étudiant(e)s quelle que soit leur origine sociale, nationale ou religieuse, une formation intellectuelle et spirituelle ouverte et critique.
Par son rayonnement et tout moyen approprié, il contribue à forger et à diffuser l’humanisme européen et la culture sociale qui caractérisent l’ensemble de ses activités.
L’association a pour activités principales :

la gestion et l’animation d’un foyer d’hébergement pour étudiants
la gestion d’un restaurant universitaire
la location de salles, l’accueil de groupes l’été
l’animation d’un cycle de conférence, l’organisation de rencontres interculturelles
l’édition d’une revue annuelle : Elan
Les membres du Comité directeur :


Directeur : M. Etienne TROESTLER
Président : Pr. Jean-Luc HIEBEL
Vice-président : Fr. Jean-Claude ANHEIM
Aumônier  :  Pr. Jean-Luc HIEBEL
Trésorier : M. Philippe FLECK
Secrétaire : M. Jean-François RIICHTER
Assesseurs: MM Jean-Claude SIFFER, Jean-Marie OURY
Adjoint de Direction : M. Bruno MATHIAS
Secrétaire de direction : Mme. Annick WEBER

A gauche, Etienne TROESTLER, à droite, Jean-Luc HIEBEL

 

 

Un bâtiment chargé d’histoire

 

 

Frère Médard - Le Fondateur